a2ne, le blog

Pour le shopping tu oublies

zara, esprit, jules, princess tamtam, le comptoir des contonniers .....

ici cela se passe 

cela se passe aussi

et n'oublions pas le magasin le plus couru ici

et si besoin d' un magasin style

sephora

là il faut oublier tellement

on est trop loin du concepte ...

Mais si tu vas chez momo, chez marseille, au boiteux

l'avantage c'est que tu peux

 longtemps longtemps discuter le prix 

mais du coup, il faut le savoir 

"tu casses le moral" du vendeur... 

Inlassablement, il veut te vendre ses paniers

Si tu vas faire tes achats à la 5°, ce qui arrive souvent

tt de suite il arrive, fait l'article, propose, insiste, te saoule.

Bien sur c'est son gagne pain, mais toi toi des paniers bon

t'en as acheté pour toi plus que de raison,

t'en as eventuellement acheté pour donner quand tu

rentres en france dès que t'as l'occas en fait,

mais bon t'en fait pas une consommation à en acheter

ts les jours !!!! alors il t'agace

mais au bout d'un moment, tu t'y es fait

cela fait parti du paysage

que inlassablement il te propose  des paniers

Oui,

 ici comme ailleurs il y a des histoires inexpliquées

 et donc mystérieuses  :

l'histoire :

Le commandant Cousteau est venu à Djibouti

en 1995 et une plongée dans la passe de El-Kharab

autour des ilots dans le golfe de Tadjoura

a été organisée.

voila des faits avérés, maintenant l'histoire

passe au conditionnelle.

Au cours de cette plongée, une cage en fer conçue

pour l'observation en sécurité des requins  

aurait été immergée garnie d'une  carcasse

de dromadaire.

Lors de la remontée de celle-ci elle était

entiérement  et incroyablement broyée.

Ni une ni deux, le commandant Cousteau aurait

plongé à  la recherche d'une explication sur

l'état de cette cage.

Il aurait plongé et  vu quelque chose.

Mais il aurait déclaré que ce qu'il avait observé,

était trop boulversifiant pour le reste

de l'humanité et donc un silence radio  a été observé.

Un film de mauvaise qualité aurait même été réalisé ?

et serait enfermé dans un coffre fort ... Surement en

attendant que l'humanité soit forte et préte..

pour assumer cette découverte. 

Le mot de la fin du commandant cousteau :

"La mer nous reserve encore bien des surprises"

Bon nous en attendant pendant deux ans on s'est baigné

sans trop d'inquiétude sauf à avoir peur des piqures

tres douloureuses des raies

tu me disais (André) que de ton temps (97-2000) tu

n'avais jamais  entendu parler de ça,

c'est normal avant il n'y avait pas Internet

 pour véhiculer ce genre  de conneries com ça ...

Desolé j'ai pas de photos donc "du monstre"

du commandant cousteau ...

pour illustrer mon article

c'est l'une des premières choses que l'on remarque en arrivant c'est combien la production locale d'art-d'artisanat (des cousins) est réduite,insignifiante meme, étonnant  pour un pays d'afrique.

C'est vrai  partout , on  produit des petites ou grandes choses ce qui nous différencient des voisins et nous ancrent dans une spécificité : la notre.

ici rien, tres peu, si peu !!

je me suis demandée si c'est le fait  que les djiboutiens sont des nomades ? 

Toujours en déplacement et jamais encombrés d'objets pour rien ?

quelques petites productions donc les voici :

 Des paniers : 

 les femmes sont installées en face d'un supermarché casino

(le seul qui pourrait s'apparenter à un supermarché com chez nous) ,

 c'est donc une rue riche de passage de petits blancs,

c'est donc  par terre  que les femmes

exercent leur savoir faire.

La peinture :

Quelques tableaux peints de ci de là, trés peu en fait, avec une dominante recurrente 

 le désert le chameau, les nomades et les chévres

Léonard de Vinci (un mec que j'aime bien mais il ne le sait pas),  disait  :

la peinture est chose mentale,

Nous peignons ce que nous sommes, ce que nous avons dans la tete

une peinture des histoires de nomades donc

Des objets en pierre ponce sur la route du lac assal :

petites choses sculptées des 4x4, des portables, des dromadaires, en pierre ponce avec quelques bouts de verres pour agrémenter...

avant il y avait le gabon et Mary (prononcer à l'anglaise)
ah mary
si on avait pu on l'aurait amené avec nous
 mais il a fallu rentrer en France sans elle,
j'ai dit alors que si l'on gagnait au loto
on viendrait la chercher
(elle était ok)
j'ai un peu joué  
et  jamais  gagné.
Maintenant c'est djibouti et c'est  raho
bon c'est pas mary (la best).
Vu de loin (la france) cela parait un luxe
d'avoir quelqu'un à la maison
mais vu d'ici c'est une aide indispensable et  précieuse,
car  on lave tout 
tout le temps
du sol aux  fringues, de la voiture au balcon.
Chaque matin le compteur est remis à zero
il faut s'activer et tout recommencer
sans grand resultat, quelques heures on fait illusion.
On s'acharne sur la serpillère, le chiffon
et l'indispensable eau de javel
puis aprés il faut manier le fer à repasser un bon
moment pour être à jour dans le linge car
si peu que l'on se relache, ça déborde.
C'est pas le tout car en Afrique
la cantine n'existe pas
donc il faut faire à manger à ts les repas.
Voila pourquoi raho elle fait aussi à manger;
Ah rentrer du boulot et entendre "à table "
et tt est prêt ...oui c'est un bon plan
je suis intraitable quand je rentre
il faut que ce soit chez moi
que cela sente le meilleur de tt la cage d'escalier
sinon c'est le renvoi assuré
pour l'instant pas de renvoi.
Mais raho est tt de meme puni
puni de poivre, interdition de  poivrer
meme pas un peu, car le "un  peu de raho"
c'est un too much pour nous
on termine le repas la bouche en feu
et la main sur le pichet d'eau
pour attenuer si possible les effets poivrés.
Déja on avait supprimé le piment à raho
bcp trop fort pour les petits blancs
que nous sommes.

Que tu aies une mary ou une raho 
c'est l'assurance d'entendre  à la maison
des chants traditionnels africain.
Et si tu as des ouvriers du batiment non loin de chez toi 
alors tu as le chant du courage qui débute la journée 
sinon mais de fait c'est rarissime ici 
 tu as le chant de la pluie